Engagé au Secours Catholique, de père en fils
Didier, le père, est bénévole engagé dans les dossiers de micro-crédit depuis plusieurs années, Dimitri, son fils, est inscrit dans un volontariat de service civique dont la mission est de susciter l'engagement des jeunes
Pouvez-vous nous parler de votre parcours au Secours Catholique ?
Dimitri : Depuis qu'il s'est engagé comme bénévole au Secours Catholique il y a bientôt 3 ans, à la maison nous avons pour habitude de surnommer papa : « le Bruce du Secours Cath ». Ce surnom fait référence à Bruce Willis qui se doit de sauver le monde dans chacun de ses films "Il faut bien que quelqu'un fasse le Job" ! Aussi, quand l’occasion s’est présentée à moi d’effectuer un service civique, c'est naturellement que je me suis tourné vers le Secours Catholique, pour devenir : « le Bruce Junior du Secours Cath » !
Qu'est-ce qui vous anime dans votre engagement au Secours Catholique ?
Didier : Après une quarantaine d'années de vie professionnelle dans l'industrie, je dispose à présent de beaucoup de temps libre. Issu d'une famille dans laquelle l'engagement associatif est une seconde nature, j'ai frappé à différentes portes dont celle du 10 rue Sergent Bobillot. Le Microcrédit a retenu mon attention et une vieille connaissance professionnelle déjà en poste a fini de me convaincre !
Dimitri : Ce qui m’anime, c’est la Théorie du colibri. Avec mon petit bec, j’apporte quelques centilitres d’eau pour éteindre l’incendie attisé par la précarité, l’exclusion et l’isolement.
Une expérience qui vous a marqué au Secours Catholique ?
Didier : Au Secours Catholique nous côtoyons les fins de mois difficiles, la violence de la société, la violence familiale, l'isolement, la misère matérielle et morale... On la voit, on la sent. Alors quoi de plus encourageant lorsqu'à la fin d'une conversation téléphonique on a droit à un "Merci", soulagé d'avoir enfin trouvé une oreille bienveillante et des mots d'optimisme. Alors quoi de plus gratifiant qu'un large sourire et un nouveau "Merci" après la signature d'un contrat pour un Microcrédit qui permettra d'envisager un avenir un peu plus radieux !
Dimitri : Le nombre de personnes en situation irrégulière, dans la précarité extrême, au sein-même de notre ville, permet de se rendre compte de la chance que nous avons, d’avoir un toit, d'avoir de quoi se nourrir et s’habiller. Pour moi, il y a une réelle urgence à faire bouger les choses. Et je pense que le Secours Catholique est là pour ça.